lundi, mars 05, 2007

Polnareff Bercy 4 mars 2007




Après trente-quatre ans d'absence, Michel Polnareff a offert vendredi soir à Paris-Bercy à un public en émoi près de deux heures de concert chargées d'émotion.

De "Je suis un homme" à "On ira tous au paradis", Michel Polnareff a offert vendredi 2 mars au soir à Paris-Bercy à un public en émoi près de deux heures de concert chargées d'émotion, qui marquaient son retour sur une scène française après trente-quatre ans d'absence.
C'est d'abord la silhouette de l'artiste en ombre chinoise, masquée derrière un rideau, sur des accords de guitare de "La Poupée qui fait non" qui est apparue, devant les quelque 17.000 spectateurs. Puis, Polnareff s'est présenté et nous dit que c'etait le 3eme épisode et qu'il espérait qu'il soit aussi riche et intense que les 2 précédents. En chemise blanche et ensemble pantalon veston de cuir noir. Jean-Claude Jitrois, il a ouvert le concert avec "Je suis un homme", sous une gigantesque paire de lunettes noires cerclées de blanc, se scindant ensuite en deux écrans géants.

De "La Poupée qui fait non" à "Y'a qu'un ch'veu"

Entouré d'une énergique formation rock, dont Mino Cinelu aux percussions, c'est un Polnareff à la voix de tête inchangée qui enchaînait avec "La Poupée qui fait non", son premier disque (1966), suivi de "L'Amour avec toi".
L'artiste âgé de 62 ans, mis en valeur par d'impressionnants jeux de lumière, poursuivait avec un endiablé "Tam-Tam", au solo de guitare efficace.
Duo intimiste ensuite, corde et piano, pour ce qui est l'un de ses titres préférés, "L'Homme qui pleurait des larmes de verre", suivi d'une version de "Qui a tué grand-maman?", sur laquelle Polnareff était rejoint autour du piano par cinq choristes.


Au total, l'artiste a interprété une vingtaine de chansons dont certains de ses plus grands succès. Le public a ainsi eu droit à un "Bal des Laze" mâtiné de heavy metal, à "Y'a qu'un ch'veu" réorchestré façon country, donnant lieu à une véritable communion entre l'idole et ses fans.
"Lettre à France", "Holidays", "Love Me Please Love Me", "Tout, tout pour ma chérie", "Goodbye Marylou" ou encore "Je t'aime", étaient aussi à l'affiche de ce concert inaugural, tout comme son dernier single "Ophélie flagrant des lits" et un inédit "Position".

La scène était constituée d'une immense arche luminescente encastrée d'écrans vidéo, sur un fond de ciel noir parsemé d'étoiles scintillantes. Flottant dans le vide, une douzaine de sphères de toutes tailles à la couleur changeante, le tout formant une sorte de système stellaire dont Polnareff était le centre.


Le spectacle s'achevait en beauté sur un immense karaoké avec "On y ira tous au paradis". Titre pour lequel les paroles défilaient sur les lunettes transformées en écrans géants, repris en choeur par tout Bercy, bras levés au ciel, avant qu'une pluie de milliers de papillotes argentées -sous la forme des lunettes emblématiques du chanteur- ne tombe des cintres.

3 rappels ..... Et je l'ai trouvé si appaiser d'être parmis nous, si proche... Nous tenant la main ...

Côté fans, toutes générations confondues, certains portaient la perruque blonde bouclée et les célèbres lunettes noires, un lot vendu 28 euros sur place.


Merci Michel