samedi, septembre 30, 2006

Elegie Funebre




Couvrez-moi de fleurs s'il le faut.
Laissez venir l'homme à la faux
Et si me coudre les paupières
Au moins ne me riez derrière
Moi.

Laissez me parler à l'oreille
Et faire miel de moi l'abeille
Et dans mon ombre, laissez vivre,
Quand bien même le bateau ivre
Sombre.

Croyez-moi, dans ce monde-ci,
Jamais on ne m'a dit merci.
Où que ce fut, où que ce soit,
Qui que ce fut, qui que ce soit,
S'en fut.

C'est pour ma chair fragile et morte
Que je prie de vous de la sorte
Qu'on ne m'ait pas en terre admis
Sans que l'on y descende aussi...

Que reste ici de mon passé
Dans ce caveau frais repassé
L'habit de noce et le carton
De ma langue et de mon menton
L'os.

L'ongle à peine de désigner
Faisant main comme l'araignée,
Les yeux se taisent et la cornée
Dessous l'arcade cimentée
Pèse.

Couronnez-moi de fleurs mauves
Si voyez que ma vie se sauve
Et des ténèbres ayez raison,
Lirez lumières de l'oraison
Funèbre.

Prenez soin de moi si pouvez,
Faites de vos bouches un ave,
Que Dieu le dépose ou l'apporte
S'il fut seul au pied de ma porteClose.
Couvrez moi de fleurs s'il le faut.
Laissez venir l'homme à la faux.
Couvrez moi de fleurs s'il le faut...


Superbe texte de Gerard Manset redécouvert hier par Raphael au cirque Royal

mardi, septembre 26, 2006

J'traine ma vie....




J'traînais les pieds, des casseroles
J'n'aimais pas beaucoup l'école
J'traînais les pieds,
mes guiboles abîmées
J'explorais mon quartier
J'traînais des pieds dans mon café
Les vieux à la belotte braillaient
Papi, mamie, tonton André et toutes ces pépées
A mes p'tits soins, à m'pouponner
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
écorché mon p'tit coeur tout mou
bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
bousillées les miettes de nous
La fumée du boeuf bourguignon
Toute la famille tête dans l'guidon
Du temps où ont pouvaient faire les cons
Les pensionnaires, les habitués,
les gens d'passage surtout l'été
Joyeux bordel dans mon café
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
écorché mon p'tit coeur tout mou
balayée la terrasse, envolé le bout d'chou
envolées les miettes de nous
Je traîne les pieds, j'traîne mes casseroles
J'n'aime toujours pas l'école
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
écorché mon p'tit coeur tout mou
bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
bousillées les miettes de nous

mercredi, septembre 20, 2006

Allez saute moi au cou




Et toi j' te connais pas mais t'es plus ma copine
et tous les jours et les semaines
et tu me fais vraiment de la peine non
regarde les autres comme ils s'aiment
et moi je connais un bon coin
où on pourrait s'embrasser
et je te veux rien, allez viens
Et la vie va grand train de l'autre côté
c'est pas ma faute à moi si je sais pas gagner
regarde comment j' dors plus la nuit
je sais même plus mon nom
et c'est quoi cette petite vie
et c'est quoi toutes ces maisons
où ils s'en vont
où ils s'en vont
Et l'autre fois je te croise dans la rue
et tu me dis même pas bonjour
et je sais je fume trop au café je meurs tous les jours
et tous les jours de l'année
c'est la nuit qui vous prend
est-ce que tu sens le vide sous nos pieds
est-ce que ce vide là tu le sens
quand je t'embrasse
quand je t'embrasse
Alors saute-moi au cou
allez dis-moi que la vie est belle
allez saute moi au cou
que c'est pas dans cette vie que l'on paye
et cette musique je l'aime beaucoup
on n'a pas l' même âge mais c'est pareil
on ira tous les deux jusqu'au bout
on ira tous les deux jusqu'au bout
je sais qu' tu m'aimes
ça je l' sais que tu m'aimes

lundi, septembre 18, 2006

L'empaleur des vieilles ....


mais non, il mord pas :-)

Souvenirs d'un repas au chalet Suisse à Marseille ;-)

Tracasse toi pas Chris c'est pas toi qui me fait rougir mais ma journée à Cassis


Aout 2006

Souvenirs du Luberon... Les Taillades



Repas au Lantana dans ce petit village au pied du Lubéron...

Bravo Tristan, tu as terminé ton assiette :-)

;-) à Cyril et Walko


Aout 2006

LE BORDEL MAGNIFIQUE


J'y étais pas à Lille mais à Spa et j'y retourne (je suis pas bordelique pour rien) à Paris le 9 octobre....

dimanche, septembre 10, 2006

VAMPIRE



À travers la fumée
Rampant sur la scène
L'ange invite au péché
Tous les fidèles obscènes
Tendre et douce fièvre
Sur l'autel de l'offrande
Mon royaume pour ses lèvres
Et ma paye pour l'offense
Si tu comprends mon cri
Escorte la nuit
Au Bal des vampires
Tu danses le désir
Au Bar du scandale
Toi, reine du bal
Non! Ne me délivre pas du mal
Le vice respire
L'air de sa tanière
Il est venu applaudir
La comédie de la chair
Déshabillé de cuir
Déesse imaginaire
À l'opéra du plaisir
Grande vente aux enchères
Si tu comprends mon cri
Escorte la nuit
Au Bal des vampires
Tu danses le désir
Au Bar du scandale
Toi, reine du bal
Non! Ne me délivre pas du mal
Au Bal des vampires
Tu danses le désir
Au bar du scandale
Toi, reine du bal
Non! Ne me délivre pas du mal
Au diable les langues sales qui te disent immorale
Non! Ne me délivre pas du mal

vendredi, septembre 01, 2006

Madame est servie



Paris 01/2005 Souvenir d'une nuit plus qu'agitée avec Mister Thib, Max et notre ami tres gay :-)

Room service svp ...

BEN

JESUS revient




Mister J F

GYM TONIC Le retour





Youpouyoupoupoulouloulou...Youpouloupou...Youuu

la belle étoile




Y a pas à dire.... Une étoile filante